Il y a 40 ans, la nuit de Noël 1977, Charlie Chaplin s’éteignait à l’âge de 88 ans. Il laissait derrière lui plus de 80 films dont des chefs- d’œuvre inoubliables. Il laissait aussi dans la mémoire universelle une silhouette reconnaissable entre toutes. 40 ans après sa mort en Suisse, que reste-t-il de Charlie Chaplin ?
Serge Broomberg fait partie de ces “incollables” sur Charlie Chaplin. Et pour cause, il a restauré tous ses films et est même tombé un jour sur un trésor : “A thief catcher”, un film inconnu de Chaplin. Le film date de 1914. Au détour d’une séquence, on aperçoit une silhouette qui deviendra mondialement connue : Charlie Chaplin en policier s’approche d’un personnage pour lui donner un coup de matraque. Les deux hommes tombent à la renverse. Serge Broomberg se souvient encore de ce moment où il s’est rendu compte qu’il s’agissait d’une image inconnue de Chaplin.
Elle marque le point de départ d’une carrière phénoménale. 5 ans plus tard, Charlie Chaplin créera son propre studio pour produire ses films qui le rendront célèbre dans le monde entier “Le Kid”, “Les temps modernes”, “La ruée vers l’or”, “L’émigrant”, “Les lumières de la ville”. Autant de réalisations qui vont faire de lui une icône du cinéma.
Avec “Le Dictateur”, Chaplin change de registre. L’humour se fait grinçant et engagé. Ce qui va lui valoir d’être victime de la chasse aux sorcières du maccarthysme. On l’accuse d’être communiste. A l’issue d’une tournée en Europe pour “Les feux de la rampe”, le gouvernement américain l’empêche de rentrer aux Etats-Unis.
La Suisse va devenir le pays de l’exil pour Charlot qui trouve refuge à Vevey, sur les bords du lac Léman en 1953. Eugène, l’un de ses huit enfants, se souvient : “A 6h45 on venait manger ici autour de la grande table. Il y avait ma mère et mon père assis à sa droite”. “C’était un père exigeant, relativement strict. Il espérait que l’un de nous devienne un chirurgien, un avocat ou un banquier. Il n’a pas eu cette chance”, conclut Eugène avec un grand sourire.
Dans sa biographie “Histoire de ma vie” sortie en 1964, Charlie Chaplin avait rédigé sa filmographie officielle. Elle comprenait 80 films réalisés depuis 1914. Le biographe David Robinson en a rajouté deux : “La comtesse de Hong Kong” et “A thief catcher” longtemps considéré comme perdu.
Chaplin a reçu trois Oscars dans sa carrière. Le premier en 1929 est un Oscar d’honneur pour “Le Cirque”. Le second est aussi un Oscar d’honneur “pour son influence sur la réalisation de films de son siècle”. Il est retourné aux Etas-Unis en 1972 pour le recevoir après vingt ans d’absence. Il recevra le troisième Oscar l’année suivante pour la musique du film “Les feux de la rampe” réalisé en 1952.
Mais l’empreinte de l’homme à la canne va bien au-delà des récompenses. Charlie Chaplin a marqué le cinéma de son empreinte et inspiré de nombreux artistes.
Serge Broomberg fait partie de ces “incollables” sur Charlie Chaplin. Et pour cause, il a restauré tous ses films et est même tombé un jour sur un trésor : “A thief catcher”, un film inconnu de Chaplin. Le film date de 1914. Au détour d’une séquence, on aperçoit une silhouette qui deviendra mondialement connue : Charlie Chaplin en policier s’approche d’un personnage pour lui donner un coup de matraque. Les deux hommes tombent à la renverse. Serge Broomberg se souvient encore de ce moment où il s’est rendu compte qu’il s’agissait d’une image inconnue de Chaplin.
Elle marque le point de départ d’une carrière phénoménale. 5 ans plus tard, Charlie Chaplin créera son propre studio pour produire ses films qui le rendront célèbre dans le monde entier “Le Kid”, “Les temps modernes”, “La ruée vers l’or”, “L’émigrant”, “Les lumières de la ville”. Autant de réalisations qui vont faire de lui une icône du cinéma.
Avec “Le Dictateur”, Chaplin change de registre. L’humour se fait grinçant et engagé. Ce qui va lui valoir d’être victime de la chasse aux sorcières du maccarthysme. On l’accuse d’être communiste. A l’issue d’une tournée en Europe pour “Les feux de la rampe”, le gouvernement américain l’empêche de rentrer aux Etats-Unis.
La Suisse va devenir le pays de l’exil pour Charlot qui trouve refuge à Vevey, sur les bords du lac Léman en 1953. Eugène, l’un de ses huit enfants, se souvient : “A 6h45 on venait manger ici autour de la grande table. Il y avait ma mère et mon père assis à sa droite”. “C’était un père exigeant, relativement strict. Il espérait que l’un de nous devienne un chirurgien, un avocat ou un banquier. Il n’a pas eu cette chance”, conclut Eugène avec un grand sourire.
Dans sa biographie “Histoire de ma vie” sortie en 1964, Charlie Chaplin avait rédigé sa filmographie officielle. Elle comprenait 80 films réalisés depuis 1914. Le biographe David Robinson en a rajouté deux : “La comtesse de Hong Kong” et “A thief catcher” longtemps considéré comme perdu.
Chaplin a reçu trois Oscars dans sa carrière. Le premier en 1929 est un Oscar d’honneur pour “Le Cirque”. Le second est aussi un Oscar d’honneur “pour son influence sur la réalisation de films de son siècle”. Il est retourné aux Etas-Unis en 1972 pour le recevoir après vingt ans d’absence. Il recevra le troisième Oscar l’année suivante pour la musique du film “Les feux de la rampe” réalisé en 1952.
Mais l’empreinte de l’homme à la canne va bien au-delà des récompenses. Charlie Chaplin a marqué le cinéma de son empreinte et inspiré de nombreux artistes.