La charia, le "riba" et la banque

Le "riba" recouvre en premier lieu l’usure, sur l’interdiction de laquelle il y a unanimité. Mais, d’après une majorité des oulémas, il englobe aussi "l’intérêt sous toutes ses formes". Toutefois, de nombreux experts estiment, depuis le milieu du XIXe siècle, que l’extension de la notion de "riba" aux intérêts bancaires, sur la base du "qiyas" [analogie] et de l’"ijtihad"**, s’est faite sur des bases juridiques discutables, dans la mesure où les opérations des banques modernes sont de nature totalement différente

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