David Silverman, réalisateur des Simpson : Le Maroc m’a clairement inspiré

Libé: Il s’agit de votre première visite au Maroc. Quelles sont vos impressions ?
David Silverman: Il faut dire que je suis agréablement surpris. C’est un très beau pays dans lequel j’ai été chaleuresement accueilli. Je ne m’attendais vraiment pas à être ovationné, je tiens donc à remercier toute l’équipe du festival qui a le don de savoir tout donner aux autres dans la plus grande simplicité. Le Maroc m’a, par ailleurs, clairement inspiré. En rentrant, je discuterai avec mes scénaristes pour étudier les différentes façons dont on peut exploiter les idées que j’emporterai avec moi du Royaume. Je tiens également à remercier le directeur artistique du FICAM, Mohamed Beyoud, que j’avais rencontré au Festival d’Annecy et qui m’avait proposé de m’inviter, il y a de cela six ans.
Les personnages des Simpson sont devenus des icônes dans le monde entier. Comment expliquez-vous cela ?
Je crois que dans notre équipe, personne n’avait imaginé que la série soit aussi bien accueillie, et qu’elle ait un tel succès. Je pense que les dessins ont plu, mais que ce sont surtout les idées conçues par toute notre équipe qui ont porté leurs fruits. Les personnages sont apparus pour la première fois, c’était dans les séquences de 15 secondes du “Tracey Ullman show”. Puis le dessinateur Matt Groening et moi, nous nous sommes rendu compte que l’on pouvait raconter une histoire assez développée en un court laps de temps. Depuis, l’aventure n’a fait que se développer et la série est devenue au fil du temps connue un peu partout dans le monde.
Qu’est-ce qui différencie les Simpson des autres séries d’animation ?
Probablement le fait que l’on peut se permettre d’utiliser tous les styles de comédie qui existent. Nous avons la liberté d’aborder tous les thèmes et de les traiter en utilisant à la fois des dialogues très pointus, des gags visuels basiques et des allusions destinées aux adultes. Nous insérons même des gags visuels qui passent tellement vite qu’on ne peut les voir qu’en faisant des arrêts sur images !
Considérez-vous que les personnages des Simpson ont beaucoup changé en 30 ans d’existence ?
Au tout début, Homer était nettement plus méchant qu’aujourd’hui. Il causait beaucoup de problèmes à Bart. Bart était plus indécis, il jouait plus le rôle de la victime. Par la suite, en travaillant sur la série, nous nous sommes rendu compte qu’Homer était une formidable source de gags, et il est devenu le personnage central des épisodes.
David Silverman: Il faut dire que je suis agréablement surpris. C’est un très beau pays dans lequel j’ai été chaleuresement accueilli. Je ne m’attendais vraiment pas à être ovationné, je tiens donc à remercier toute l’équipe du festival qui a le don de savoir tout donner aux autres dans la plus grande simplicité. Le Maroc m’a, par ailleurs, clairement inspiré. En rentrant, je discuterai avec mes scénaristes pour étudier les différentes façons dont on peut exploiter les idées que j’emporterai avec moi du Royaume. Je tiens également à remercier le directeur artistique du FICAM, Mohamed Beyoud, que j’avais rencontré au Festival d’Annecy et qui m’avait proposé de m’inviter, il y a de cela six ans.
Les personnages des Simpson sont devenus des icônes dans le monde entier. Comment expliquez-vous cela ?
Je crois que dans notre équipe, personne n’avait imaginé que la série soit aussi bien accueillie, et qu’elle ait un tel succès. Je pense que les dessins ont plu, mais que ce sont surtout les idées conçues par toute notre équipe qui ont porté leurs fruits. Les personnages sont apparus pour la première fois, c’était dans les séquences de 15 secondes du “Tracey Ullman show”. Puis le dessinateur Matt Groening et moi, nous nous sommes rendu compte que l’on pouvait raconter une histoire assez développée en un court laps de temps. Depuis, l’aventure n’a fait que se développer et la série est devenue au fil du temps connue un peu partout dans le monde.
Qu’est-ce qui différencie les Simpson des autres séries d’animation ?
Probablement le fait que l’on peut se permettre d’utiliser tous les styles de comédie qui existent. Nous avons la liberté d’aborder tous les thèmes et de les traiter en utilisant à la fois des dialogues très pointus, des gags visuels basiques et des allusions destinées aux adultes. Nous insérons même des gags visuels qui passent tellement vite qu’on ne peut les voir qu’en faisant des arrêts sur images !
Considérez-vous que les personnages des Simpson ont beaucoup changé en 30 ans d’existence ?
Au tout début, Homer était nettement plus méchant qu’aujourd’hui. Il causait beaucoup de problèmes à Bart. Bart était plus indécis, il jouait plus le rôle de la victime. Par la suite, en travaillant sur la série, nous nous sommes rendu compte qu’Homer était une formidable source de gags, et il est devenu le personnage central des épisodes.